« Mélenchon joue contre la gauche » publié par Le Point – Politique le
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À partir du samedi 28 septembre, Carole Delga recevra, à Bram, une jolie brochette de représentants de la social-démocratie. Il y aura, dans ce village proche de Carcassonne, Raphaël Glucksmann, Laurence Tubiana, François Hollande, Bernard Cazeneuve, Karim Bouamrane (maire de Saint-Ouen), Benoît Payan (maire de Marseille), Loïg Chesnay-Girard (président de la région Bretagne), ainsi que l’ancien Premier ministre italien Enrico Letta, la ministre écologiste du Land de Saxe Katja Meier ou encore Tova Kaplan, une des porte-parole de Kamala Harris. « Ce sont autant de personnalités qui nous livreront leur regard sur la conciliation entre social et écologie, ville et campagne, production alimentaire et environnement. Nous devons préparer un avenir porteur d’espoir pour les Français. C’est l’esprit de Bram », explique la présidente de la région Occitanie.
Comme depuis quelques années, elle veut peser pour que le PS retrouve une ligne sociale-démocrate et écologiste, républicaine et laïque, assez loin du virage radical imprimé, au sein du Nouveau Front populaire, par les Insoumis. Aux oukases de Mélenchon, elle préfère mettre la création de richesses et le travail au centre des préoccupations de la gauche.
Le Point : Les rencontres de Bram, que vous organisez, s’intitulent « Rassemblons un nouveau collectif au service des Français ». L’union de la gauche, opérée sous la bannière du NFP, n’est-elle pas un collectif suffisant ?
Carole Delga : Cette 4e édition des rencontres de la gauche se tiendra à nouveau à Bram, un joli petit village au cœur de l’Occitanie qui, loin de Paris, se sent parfois oublié. Ce n’est pas un hasard : je veux que la gauche soit à l’écoute et reparle à tous les territoires, à tous leurs habitants, des quartiers populaires jusque dans nos campagnes en passant par le périurbain. Je veux que nous incarnions la gauche qui est sur le terrain, qui bosse pour la France du travail.
Emmanuel Macron aurait donc dû nommer un Premier ministre de gauche.
Le gouvernement Barnier penche à droite alors que la gauche représente la principale coalition à l’Assemblée. Comment jugez-vous cette curiosité et, surtout, le NFP est-il responsable de ce renversement institutionnel par son jusqu’au-boutisme ?
Il ne faut pas réécrire l’histoire : la première responsabilité incombe au président de la République. Les Français ont été clairs lors des dernières élections législatives : ils ont voté contre les politiques injustes des gouvernements macronistes successifs et ont refusé l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Ils n’ont donné de majorité à personne, mais une prime à la gauche. Emmanuel Macron aurait donc dû nommer un Premier ministre de gauche. Après, la gauche a aussi sa part de responsabilité. Dire « tout le programme, rien que le programme », comme l’a fait la direction de LFI alors que le NFP n’avait pas la majorité, c’était ridicule et clairement irresponsable.
Le PS aurait-il dû soutenir Bernard Cazeneuve alors qu’il a refusé d’écarter une menace de censure a priori puis, par la voix d’Olivier Faure, a jugé que sa nomination serait une « anomalie » ?
Évidemment que la candidature de Bernard Cazeneuve était solide, sérieuse, utile pour sortir le pays de l’ornière, celle d’un homme d’État. D’ailleurs, les députés PS ont eux-mêmes déclaré qu’ils n’auraient jamais voté la censure contre son gouvernement. La décision de la direction du parti a offert un alibi à Emmanuel Macron, c’est une faute. Si cela n’avait pas été le cas, aujourd’hui, au lieu de parler d’un durcissement des droits sociaux, nous serions en train de parler de la suspension de la réforme des retraites pour préserver l’ouvrier qui porte des charges lourdes ou l’aide-soignante qui travaille en Ehpad. Nous parlerions d’un salaire décent pour les travailleurs…
Didier Migaud est-il une « prise de gauche » ? Sa nomination peut-elle influer sur le vote des parlementaires du NFP ?
Honnêtement, pensez-vous possible qu’un seul homme de gauche, isolé dans un gouvernement plus à droite que le précédent, puisse changer quoi que ce soit ?
Comment le PS et le NFP en général doivent-ils peser au sein du Parlement ? Doivent-ils tenter de trouver des compromis avec le gouvernement ou s’opposer dans l’optique de le renverser au profit d’un gouvernement issu du NFP ?
Nos députés doivent avant tout bosser pour proposer des textes utiles aux Français. Le travail doit être remis au centre du débat, en revalorisant les salaires – on ne vit pas avec 1 400 euros par mois –, en construisant de véritables parcours de formation tout au long de la vie, en assurant à nos agriculteurs une juste rémunération. Nous devons reconstruire nos services publics, si essentiels pour chacun, surtout pour les plus modestes, en assumant des priorités budgétaires : l’école, l’hôpital, la justice, les forces de l’ordre. Si nous faisons ce travail, nous montrerons aux Français que nous connaissons leur quotidien et que nous sommes en mesure de proposer un avenir plus juste. C’est bien plus utile aux gens que les cris et la fureur dans l’hémicycle ou les alliances de circonstance.
Nous ne pourrons pas construire d’union tant que nous serons dans sa roue et celle de ses lieutenants. Mélenchon joue contre la gauche.
Pour quel type de gouvernement militez-vous ? Un gouvernement de gauche ou ouvert à d’autres formations du centre ?
Je milite pour un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche en conformité avec le vote populaire, et capable de rassembler largement autour d’un projet en dix points forts. Je milite pour un gouvernement qui réponde à leur demande : une vie plus juste et plus sûre. C’est le crépuscule de l’ère du « en même temps » et de la théorie du ruissellement, auxquels je n’ai jamais cru. Je veux un pays qui crée des richesses en soutenant nos entrepreneurs pour mieux les répartir qu’aujourd’hui, en solidarité avec les plus modestes. Ce sont eux qui ont besoin de l’État. Ceux qui ont déjà beaucoup n’ont pas besoin d’avoir plus. Mais ceux qui ont peu et les classes moyennes, qui galèrent, doivent être mieux soutenus, c’est le sens de notre pacte de cohésion.
Jean-Luc Mélenchon fait peser dans son blog la menace d’envoyer des candidats aux élections locales contre les leaders de « la droite du PS » qui « encensent le nouveau maître des vanités », Emmanuel Macron. Vous êtes citée. Mélenchon joue-t-il contre le PS, encore une fois ? Que lui répondez-vous ?
Je ne réponds plus aux oukases de Jean-Luc Mélenchon. Il faut cesser tout cela, c’est très loin des préoccupations des Français. Je l’ai dit dès 2022, ce qui m’a valu quelques inimitiés à l’époque, je le redis clairement : nous ne pourrons pas construire d’union tant que nous serons dans sa roue et celle de ses lieutenants. Mélenchon joue contre la gauche.
Comment imposer la ligne Glucksmann, que vous défendez et qui a battu aux européennes celle défendue par LFI ?
Regardez l’affiche de Bram… A-t-on vraiment encore besoin d’« imposer » cette ligne ? Elle existe, cette voie est claire, sociale-écologique, européenne, républicaine, laïque… C’est ce qui a fait le succès de Raphaël aux dernières élections. La recette tient en trois mots : travail, clarté, sincérité. C’est la ligne que je défends, c’est la ligne gagnante sur le terrain. À la tête de nos collectivités locales, nous sommes nombreux à le faire. Avec des résultats tangibles pour nos concitoyens. À la fin, notre travail pour le pays paiera plus que l’anathème et le brouhaha.
Quelle ligne défendrez-vous au congrès du PS, prévu en 2025, et avec qui ? Envisagez-vous de prendre plus de responsabilités au sein du parti en briguant, par exemple, le poste de première secrétaire ? Olivier Faure doit-il partir ?
Je suis constante et cohérente : je soutiens la ligne d’une union claire, sur un projet qui ne laisse aucun sujet de côté et qui apporte des solutions justes en matière fiscale, sociale, de santé publique, pour l’école, la sécurité, la transition écologique, l’agriculture, l’emploi, la réindustrialisation de notre pays. Une ligne qui se démarque clairement des positions outrancières de la direction de La France insoumise, comme je le défendais déjà en 2023. Surtout une ligne audible et crédible pour les Français. Il faut retrouver l’esprit de la campagne des européennes qui avait créé une très belle dynamique militante et citoyenne. Quant à l’équipe pour diriger le parti, ils seront nombreux à Bram ce week-end.
L’extrême droite est une arnaque sociale.
Le NFP doit-il voter une motion de censure déposée par le RN et sa proposition d’abroger la réforme des retraites ?
Le seul vainqueur des législatives est le front républicain. Les députés de gauche n’enfreindront pas leurs engagements à l’égard des Français : ils n’offriront pas de marchepied au RN. L’extrême droite est une arnaque sociale, la campagne des législatives l’a encore dévoilée au grand jour. Il ne faut pas voter leurs propositions, il faut proposer nos propres solutions.
Le NFP doit-il perdurer, et comment ?
L’union de la gauche fonctionne partout en France. Je la dirige en Occitanie, comme Nicolas Mayer-Rossignol à Rouen, Benoît Payan à Marseille, Michaël Delafosse à Montpellier, Johanna Rolland à Nantes… Pour que cela fonctionne, il faut un accord sur un projet clair et la garantie que chacun tienne ses engagements. L’union, ce n’est pas renier ses convictions, c’est, au contraire, que chaque tendance garde son unicité dans le collectif. Chacun doit apporter aux autres, sans hégémonie. On en est loin pour l’instant, mais, face à la menace que représente l’extrême droite, nous avons la responsabilité immense de faire revenir la gauche au pouvoir, une gauche de gouvernement capable de rassembler le pays. Demain, c’est eux ou nous. Je me battrai jusqu’au bout pour que ce soit nous.
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